carte blanche à robert guédiguian :

Tout ce qu’il me reste de la révolution de Judith Davis

France / 2019 / 88 min

Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise.

Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses.

Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre…

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Angèle was 8 years old when the first McDonald’s opened in East Berlin… Since then, she has been fighting against the curse of her generation: being born “too late”, at a time of global political depression. She comes from a family of activists, but her mother abandoned her political struggle overnight to move to the countryside on her own, and her sister chose the corporate world.

Only her father, a former Maoist with whom she is returning to live, has remained faithful to his ideals. Angèle is angry and determined, as much about trying to change the world as she is about avoiding love.

What does she have left of the revolution, its transmissions, its failed meetings and its hopes to build? Part Don Quixote, part Bridget Jones, Angèle tries to strike a balance…